On ne peut qu’applaudir le soutien à un management favorable à la qualité de vie au travail. Prenant appui sur les travaux d’un André Gorz, d’une Danièle Linhart ou d’une Marie-Anne Dujarrier? A voir. Le rameur prendra-t-il bientôt sa revanche ? Il est trop tôt pour l’affirmer.
Applaudissons également la décision de faciliter l’émergence et la diffusion des organisations innovantes. A la fois par le cadre juridique, c’est le fameux article 51, et par les moyens du FIR et du fonds pour l’innovation du système de santé. Moyens modestes au demeurant. Modestie dont on ne sait si elle tiendra à distance les professionnels de l’effet d’aubaine, ou si au contraire elle facilitera leur action, au détriment de projets plus ambitieux. Prudence.
Des regrets cependant. Rapprocher les actions de prévention à l’école, à l’université, au travail pourrait-être une bonne idée, si la stratégie pour y parvenir et si le pilotage pour la mettre en œuvre étaient décrits. Ce n’est pas le cas. Pas plus qu’on ne sait si la politique de protection maternelle et infantile va être pilotée. Faute de données dans la littérature ? Alors les décideurs publics doivent faire en sorte d’aider les professionnels des soins primaires à les produire.